dimanche 24 mai 2009

De Waterford à Saint-Paul de l'Ile aux Noix: FIN DE L'AVENTURE

















La ville de Waterford offre aux plaisanciers de très belles installations et ce, tout à fait gratuitement. C'est ici que le canal se sépare en deux, un bras se dirigeant vers les lacs Ontario et Érié et l'autre en direction nord vers le Lac Champlain. Il s'y trouve, à quelques coins de rue, deux gros marchés d'alimentation. C'est l'endroit rêvé pour y faire un 5 à 7, style vin et fromage. Nous n'avons pas eu besoin de tordre les bras bien longtemps aux équipages de Mystic et de Alto pour qu'ils acceptent une telle invitation. En plus de bien manger, de quoi avons-nous parlé pensez-vous? Bien sûr de voile et de femmes... Nous avons profité de cette occasion pour souligner notre 21ième anniversaire de mariage en ce 21 mai.







Après un petit repos bien mérité de deux jours, nous repartons pour enfiler les 10 premières écluses dans la même journée, ce qui nous amène après 12 hrs de navigation à Whitehall avant la tombée du jour. Le paysage nous est maintenant des plus familier, une seule autre écluse et nous serons au niveau du Lac Champlain. Les deux derniers jours de cette aventure se fait en admirant ce magnifique plan d'eau sur lequel tout a débuté en septembre 2001 lors d'une location avec capitaine sur le voilier Lauréat. Cette fin de semaine de voile a fait exploser en nous le goût de la voile ainsi que ses innombrables possibilités. Tellement que durant le mois de décembre suivant, nous faisions l'acquisition de Island Girl. L'idée de se rendre aux Bahamas avec notre voilier a germé en nous dès le début. Durant les huit années suivantes, nous nous sommes familiarisés avec les manoeuvres et la vie à bord. Puis ce rêve s'est transformé en possibilité et avec beaucoup de détermination, est devenu enfin une réalité.










Nous voilà de retour à Saint-Paul de l'ile aux Noix, où un couple d'amis avec lequel nous avons gardé contact durant tout notre voyage, Claudette et Gilles du voilier Charade, nous attendent sur le quai pour nous souhaiter bon retour. Quel heureux hasard.



















Il y a de nombreuses conclusions à tirer de cette aventure, mais en résumé cela a été un voyage fantastique où tous en sortent grandis. En plus de voir des paysages paradisiaques , nous avons rencontré des gens merveilleux avec qui nous avons partagé nos passions, nos rêves et nos expériences.

Nous désirons à ce stade-ci réaliser de nouveaux rêves en attendant de prendre notre retraite dans une dizaine d'années et de revenir à la voile.

Si notre histoire vous a donné le goût de partir à l'aventure,
ISLAND GIRL EST MAINTENANT EN VENTE
tout fin prêt pour accueillir un autre équipage.

Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont encouragé à concrétiser ce merveilleux voyage.

mercredi 20 mai 2009

Démâtage à Castleton

Profitant d’une magnifique journée en nous rendant sur la rivière Hudson vers Castleton, Jean-Guy et Guy ont pu débuter les travaux en vue du démâtage; donc, chemin faisant, Claudette à la barre, les voiles, la bôme, le bimini et le dodger ont été remisés afin d’être prêts pour le lendemain matin.


Sous la supervision de Claudette, Guy et Jean-Guy ainsi que Normand et Frédéric du voilier « Lazuli » ont procédé en équipe au démâtage des deux voiliers.

Les travaux ont été complétés en un tour de main et dès l’heure du midi, nous étions déjà en route pour poursuivre notre navigation vers Waterford.





















Une nouvelle expérience pour Claudette : premier éclusage à Troy. Beaucoup d’appréhension de sa part pour en arriver à un bas niveau de difficulté. Finalement, « y a rien là…! » Elle est prête pour affronter les 12 prochaines écluses qui nous amèneront au Lac Champlain.

mardi 12 mai 2009

Atlantic City, New Jersey



Cette ville nous a laissé sur notre appétit; nous nous attendions à trouver une similude avec les casinos de Las Vegas… ! La première visite de Claudette date de 30 ans, seuls les hôtels ont poussé comme des champignons avec de faux décors (rien de clinquant), le reste est demeuré intact. De plus, les machines à sous ne furent pas très généreuses. Notre repas au buffet « all you can eat » de l’hôtel Trump Plaza n’était pas à la hauteur; il s’agit en fait d’une cafétéria très ordinaire; pas du tout les belles banquettes et l’ambiance « cozy » et feutrée à laquelle nous nous attendions…

Les marches sur le boardwalk nous ont dégourdi les jambes et nous ont fait découvrir un secteur dans les rues avoisinantes de « factory outlets » de grandes marques reconnues à moindre coût, ce qui nous a encouragé à dépenser un peu plus. Il faut également mentionner que le « Pier Shops », immense quai aménagé en boutiques luxueuses et restaurants, avec son spectacle musical de jets d’eau, en vaut le détour. Lorsque nous déambulons dans les allées du dernier étage, les vitrines nous offrent une vue grandiose sur la mer, la plage et la ville, de toute beauté. Il s’y trouve des petites chaises de plage avec du sable tout le long des vitrines pour nous permettre de faire une petite pause.



Nous avons bien apprécié le fait d’être à quai à la Trump Marina, ce qui a grandement facilité nos déplacements, faute de moteur hors-bord et nous a permis de se doucher et faire du lavage.

Une fois notre pièce de moteur reçue, il n’en fallait pas plus pour nous inciter à quitter le soir même en direction de New York. Cette sortie en mer de 16.5 heures fut confortable, les vents du sud-est variant de 8 à 20 nœuds. Cependant, la température affichait un 13 degrés, ce qui est très frisquet sur l’eau.

Lorsque la lune a bien voulu éclairer notre parcours, Claudette a pu constater qu’il y avait une énorme bouée de 8 pi. hors de l’eau, à moins de 100 pi. de nous, ce qui lui a donné juste assez de temps pour effectuer un coup de barre, les yeux exhorbités et le cœur battant la chamade. Après vérification, cette bouée non éclairée n’apparaissait pas dans nos cartes marines, bizarre…mais surtout, surprenant!!!



L’entrée au port de New York a été facilitée par le fait que le trafic était pratiquement inexistant; seuls quelques gros-porteurs étaient ancrés près du canal de navigation, sans plus. Cette entrée marque la fin d’une grosse étape de notre voyage, la mer étant maintenant derrière nous.

lundi 11 mai 2009

Plus on monte au nord, plus il fait froid...


Difficile à croire mais nous avons dû sortir nos gants et nos tuques pour naviguer en mer de Ocean City, Maryland à Cape May au New Jersey. Belle navigation de 7 heures par une belle mer plutôt calme.




Cette fois-ci, les orages ont passé en avant de nous.














Peu de temps après s'être ancré, France et Donald du voilier Alto sont venus nous rejoindre et nous en avons profité pour aller visiter la ville ensemble et dîner au restaurant The Lobster House Fisherman Wharf.




Tout était délicieux, entre autres, leur fameuse soupe maison au crabe et leur burger au crabe.


Le lendemain, l'équipage de Alto nous a gentiment invité à déguster une excellente bouillabaisse préparée avec les poissons de la poissonnerie du Lobster House. Une magnifique ambiance régnait à bord, même un orage s'est invité à l'improviste, laquelle, pendant quelques instants, a retenu notre attention, avec sa pointe de vent à 40 noeuds.

Nous quittons cet ancrage un peu spécial, avec sa musique et ses cris d'entraînement provenant de la base militaire de la Garde Côtière. Comme le vent a soufflé toute la nuit avec vigueur et qu'il continue de plus belle au petit matin, nous décidons d'aller voir en mer les résultantes de ce vent pour mieux revenir si les conditions s'avéraint désagréables pour la navigation, le cas échéant. À notre grande surprise, et ce, malgré les vents forts de 25-30 noeuds provenant de la terre, la mer n'a pas eu la chance de se former, ce qui nous incite à poursuivre vers Atlantic City. Avec ce bon vent qui nous a propulsé, nous mouillons l'ancre à Brigantine (Atlantic City) en 6 heures.

Nous nous promettons bien d'aller visiter son boardwalk et ses casinos, Le Taj Mahal de Donald Trump, et tous les autres. Comme ce voyage comprend un brin d'imprévus, un entre autres auquel nous ne nous attendions pas, il s'agit du bri de notre moteur hors-bord, un de ces fichus modules électroniques, qui a flanché. Nous nous retrouvons donc à pied, ou plutôt à rames, pendant 3 jours, date de réception de la pièce commandée.

mardi 5 mai 2009

Une autre sortie en mer – De Norfolk à Ocean City

Fin prêts pour cette sortie en mer d’une durée d’environ 22 heures, après seulement une heure de navigation, la météo change subitement à cause de cellules orageuses et le vent tourne nord-est; les conditions de la mer se dégradent rapidement, ce qui freine grandement notre air d’aller et en plus, nous fait brasser de façon inconfortable. Nous optons donc pour aller se réfugier dans une baie afin d’y attendre de meilleurs vents.

Deux heures plus tard et un petit roupillon, nous revoilà en route avec un bon vent et cette fois-ci, c’est pour de bon même si le ciel demeure menaçant. D’autres cellules orageuses nous tournent autour; après plusieurs heures sans être touchés, il y a finalement un orage qui nous tombe dessus : gros vents, fortes pluies, des éclairs qui nous encerclent. On s’en tire à bon compte et tout cela n’a pas duré très longtemps.

Lors du quart de nuit de Claudette, la brume s’est installée au même moment où un navire de pêche s’approchait lentement derrière nous. Avec la visibilité qui tombait nulle, il ne restait plus que les instruments pour la guider sur la bonne route, en espérant que rien ne surgirait de la brume à la dernière minute. Disons qu’une tension supplémentaire s’est installée; ses yeux cherchant à percevoir la moindre lueur ou mouvement au travers de cette brume, tout cela bien sûr en maintenant le bon cap. Une autre expérience de plus à rajouter dans le cv marin de Claudette -- ouf !. Lorsque la brume s’est dissipée (après 4 heures de temps), nous avons remarqué que le navire qui nous inquiétait était rendu maintenant bien au-devant de nous; allons chercher de quel côté il nous a dépassé…!

Rendus à l’entrée de l’inlet de Ocean City, Maryland, nous avons reçu un appel de la Garde Côtière américaine nous donnant des instructions précises sur la façon la plus sécuritaire de passer entre les bouées; cette intervention bienveillante de leur part n’a fait qu’accroître notre stress à parcourir ce passage difficile dû à une combinaison de forts courants et de hauts fonds. Finalement, les informations recues étaient conformes à la route que nous nous étions tracée. Nous avons appris par la suite, lors du ravitaillement en diesel, que le courant dans cet inlet peut atteindre jusqu’à 10 nœuds… c’est probablement pour cette raison qu’il ne s’y trouvait qu’un autre voilier dans le secteur.

Malgré le temps maussade et très brumeux, nous sommes allés découvrir ce lieu de villégiature avec son boardwalk de plus de 3 milles de long entouré de boutiques souvenirs, restos, manèges et bien entendu, bordé d’une magnifique plage. Nous n’avons pu apprécier à sa juste valeur cette ville qui doit être très agréable en haute saison; comme il faisait froid et humide, la plage était déserte, la plupart des restos étaient fermés; par contre, Claudette a quand même trouvé le moyen d’acheter de petits souvenirs.

dimanche 3 mai 2009

Fin de l'Intracoastal, nous voilà à Norfolk


Brève visite de Norfolk en Virginie afin que Claudette découvre cette ville située en plein chantier naval, industriel et militaire. Comme elle fait partie des premières villes des USA, elle a aussi son histoire avec ses guerres et bien sûr, elle se démarque par sa base navale qui est la plus importante en Amérique. Première halte pour le dîner à l'Abbaye Freemason où l'on a dégusté un copieux repas dans cette vieille église qui date de 136 ans. Nous avons suivi un circuit piétionnier qui nous a amené à visiter des maisons historiques et des musées, dont le Musée du Général McArthur, célèbre militaire américain, qui vaut vraiment le détour.

Nous avons parcouru la ville en faisant la chasse aux sirènes qui sont plus d'une centaine, toutes identiques mais peintes de manière différente.

Notre séjour à Norfolk s'est clôturé par la visite du Musée naval et de l'impressionnant navire de guerre USS Wisconsin, qui a participé à la Deuxième Guerre Mondiale, la Guerre de Corée ainsi que la Guerre du Golfe.

jeudi 30 avril 2009

La remontée vers le Nord

Dure réalité! mais il faut bien l'accepter, nous sommes vraiment sur le chemin du retour. Il faut respecter un échéancier, pas rigoureux au point de compter les jours, mais exige un minimum de planification. Nous avons donc quitté la magie de Disney par l'Intracoastal le samedi 18 avril en direction de l'inlet Ponce de Léon, au nord de New Smyrna Beach, Floride qui nous donne accès à la mer rapidement.



Tôt le matin du dimanche 19 avril, nous voilà fin prêts pour effectuer notre sortie en mer qui a duré 46 heures pour sortir de la Floride, passer tout droit la Georgie pour arriver à notre destination, soit Charleston en Caroline du Sud et ce, par vents modérés de 10-15 noeuds, et même parfois moindres durant la nuit. Voir plus bas les commentaires de Claudette concernant les traversées en mer.


Ville historique, Charleston nous a enchanté par ses belles maisons et leur vaste galerie, ce qui donne un cachet très particulier à cette ville. Les rues sont bordées d'arbres géants de chaque côté et les jardins bien garnis ont agrémenté nos promenades. De très belles boutiques aux restaurants, de la très belle marina aux services s'y rattachant, tout nous a plu. Bien sûr, pour Jean-Guy et Guy, tout cela était du déjà-vu, mais pour Claudette, tout était à découvrir. Vu que ces escales ont déjà été toutes photographiées à l'automne dernier, vous comprendrez que cette fois-ci, les nouvelles photos se font plutôt rares.

Comme nous ne pouvons rester trop longtemps à nos escales, nous avons donc quitté ce magnifique endroit pour reprendre la mer à nouveau, cette fois-ci, pour atteindre Beaufort (Morehead City) en Caroline du Nord. Cette sortie d'une durée de 38 heures était différente de la première car nous avons dû en faire une grande partie en moteur, faute de vent.

Par l'entremise d'une communication radio avec le voilier Alto, nous avons pu faire la connaissance de Jacques et Nicole du bateau-moteur (trawler) Oliver Plunkett. Des gens super sympathiques qui nous ont emmené avec eux en voiture visiter Beaufort. Ce fut une journée des plus agréables en leur compagnie.


Lundi, 27 avril 2009

Lorsque nous sommes partis de Morehead City, nous aurions bien aimé reprendre la mer pour contourner le Cap Hatteras...cependant, cela nous fut grandement déconseillé par tous les navigateurs que nous connaissons, vu la mauvaise réputation de ce cap au niveau des changements rapides de conditions météos. Alors, nous avons emprunté l'ICW (Intracoastal Waterway) pour effectuer des escales à Oriental en Caroline du Nord et à deux autres endroits au milieu de nul part (au mille 127 et au mille 56), avant et après le Albemarle Sound, grande baie intérieure peu profonde, laquelle fut traversée sur 20 milles avec de forts vents du nord, d'environ 25-30 noeuds, que nous avons dû affronter de face. Lorsque ce front froid nous est arrivé, nous avons rapidement enfilé nos polars et nos cirés car en l'espace d'une heure, la températeur a passé de 30 degrés (gros soleil) à 15 degrés, brr, brr.

Nous croisons à l'occasion des voiliers...d'outardes qui se dirigent dans la même direction que nous, cela nous confirme que nous remontons vers le nord. Nous nous sommes arrêtés à quai à Great Bridge, en Virginie pour un petit repos de 2 jours bien mérités. Par la suite, nous désirons nous rendre à Norfolk pour quelques jours également puis, attendre une fenêtre météo afin de reprendre la mer vers Ocean City dans le Maryland.



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Claudette désire s'exprimer:

Avant de faire ce voyage, j'avais une certaine appréhension des longues sorties en mer; une fois sur place, dans le feu de l'action, je n'arrive toujours pas à raisonner ma peur. J'essaie en vain d'amadouer mon angoisse et de me convaincre que tout ira bien en me changeant les idées avec des visualisations positives mais le noeud dans l'estomac ne se desserre pas d'un poil. Est-ce possible que ces sorties en mer m'effraient à ce point? Je crois que derrière la crainte du mauvais temps se camoufle une anxiété plus insidieuse, mal avouée. L'inconnu du large me hante.

Malgré tout cela, j'ai tenu à faire partie de l'équipe en effectuant mes quarts à la barre, de jour comme de nuit, seule aux manoeuvres du voilier devant l'immensité de cette mer.

Durant tout ce temps, j'avais l'impression d'exister (barrer, manger, dormir comme ci comme çà, le même scénario pendant quelques jours.) Et toutes ces heures qui se sont envolées sans être capable de jouir du moment présent, m'ont paru bien longues.


En conclusion je peux dire que tout s'est bien passé, les conditions étaient d'ailleurs très favorables. La mer a su me révéler à moi-même...voilà!

vendredi 17 avril 2009

La magie d'Orlando

OH ! il y a longtemps que nous n'avions pas écrit; mais que de beaux endroits nous avons visités entretemps:


Tout a débuté quand Claudette et Guy furent téléportés au Kennedy Space Center; avec toute la technologie dont la NASA dispose, nous avons fait un voyage dans le temps des missions Apollo jusqu'aux missions de la navette spatiale ainsi que de l'avenir de la station orbitale internationale.

Par la suite, la téléportation nous a amenés vers le merveilleux monde de Disney.



Il était une fois... une princesse Claudette accompagnée de son prince charmant Guy qui, touchés par la baguette magique de la Fée Clochette, sont redevenus des enfants dans un Royaume Magique (Magic Kingdom), endroit magnifique et enchanteur. Quelle journée fantastique que d'embarquer dans des manèges accompagnés de nos personnages préférés tels que Mickey, Minnie, Donald Duck, Goofy, etc.




Le lendemain, au réveil, nous nous sommes retrouvés dans le monde futuriste de Epcot Center; en un tour de main, nous avons fait le tour de la planète en faisant de belles escales dans plusieurs pays; et avons vécu des sensations agréables dans les diverses attractions.



3-2-1 ACTION... nous voilà rendus à Universal Studios. Une ballade intéressante qui nous transporte sur des lieux de tournage, tout en nous expliquant les trucages/effets spéciaux de films célèbres, et comment ils transforment les acteurs en les maquillant de latex afin qu'ils deviennent d'horribes monstres, etc.

Il n'y a pas assez de mots pour décrire tous ces endroits fantastiques; nous vous invitons à aller voir notre album photo sur lequel vous pourrez découvrir qu'une infime partie de ce que recellent ces magnifiques endroits.

dimanche 5 avril 2009

Nouveau départ à trois

C'est avec amertume que Marjo a dû quitter l'aventure pour retourner au Québec, travail oblige. Sa présence et sa bonne humeur nous manquent déjà et sa bonne cuisine itou.



De Fort Lauderdale, nous sommes allés au Lake Boca Raton afin de prendre la mer jusqu'à Fort Pierce, qui s'est avérée une petite navigation de nuit par vent faible. Par la suite, nous restons dans l'Intracoastal afin de se rendre à la marina municipale de Vero Beach; très beau coin avec plein de facilités et aussi d'agréables rencontres avec les équipages des voiliers Zenith, Julia IV et de Cathare.

La route vers le nord est vraiment bien amorcée et la température nous le confirme avec un passage d'un sévère front froid qui fait descendre la température la nuit, à seulement 10 degrés, Brrrrrr. Cap maintenant sur Titusville toujours par l'Intracoastal pour être en bonne position afin d'aller visiter les parcs thématiques de Disneyworld à Orlando, Universal Studios et le Kennedy Space Center à Cap Canaverale.

samedi 4 avril 2009

Quel séjour formidable, merci Mimi


Tout un complexe hôtelier haut de gramme que le Couples Swept Away à Négril, Jamaïque. Tout était parfait! Notre chambre située directement sur la plage avec grande véranda nous permettant de contempler les merveilleux couchers de soleil fut très appréciée à tous les points de vue. Nous ne nous attendions pas à autant de services et à des mets si raffinés. De plus, Mimi nous a amené visiter les principales attractions du coin ainsi que son magnifique domaine; nous lui en sommes très reconnaissants. Ce fut très agréable de converser avec un membre de la famille et d'échanger des nouvelles de nos proches.

lundi 30 mars 2009

Nous y sommes, Negril, Jamaïque





Après plusieurs mois de navigation et avant d'entreprendre la remontée vers le nord, nous étions mûres pour des vacances, puis ma cousine Mimi en Jamaïque nous a fait une invitation que l'on ne pouvait pas refuser. À seulement 1h30 d'avion de Fort Lauderdale, Le complexe hôtelier Couples Swept Away à Negril s'avère un vrai paradis pour nous.

mercredi 18 mars 2009

Petites escapades en banlieue de Miami

Petites escapades pour s'évader de la vie tourbillonnante de Miami à No Name Harbour (Key Biscayne) et à Boca Chita Key: deux beaux parcs.

À seulement 1 heure au sud de Miami, un endroit paisible nous attendait, encore une fois conseillé par nos amis de Guyanne, à No Name Harbour, sur la luxuriante île de Key Biscayne où la plage, les pistes de randonnée et les restos font la joie des plaisanciers.




Un peu plus au sud, nous avons fait la découverte d'une île fantastique, ayant appartenu à M. Honeywell (les thermostats, etc.) dans les années 50 et aujourd'hui, un parc national d'une très grande beauté qui répond au nom de Boca Chita Key.


Nous avons fait la connaissance de l'unique personne qui vit sur cette île, M. Regent Denis, un Québécois bénévole qui s'occupe de l'entretien des lieux; incroyable source d'information pour tous les plaisanciers qui sont de passage. Nous vous recommandons fortement de faire sa connaissance.

Nous qui cherchions un endroit tranquille, avons réalisé que cet endroit était fort prisé par les plaisanciers de Miami le week-end.

Nous avons juste eu le temps de prendre l'une des dernières places à quai et en quelques heures, l'endroit était complet et certains commençaient à se mettre à l'épaule (c'est-à-dire, côte à côte). Plusieurs familles y viennent passer le week-end en camping.

jeudi 12 mars 2009

De la simplicité à la surabondance!

Après avoir parcouru les 54 milles nautiques qui nous séparent de Cat Cay à Miami en 10 heures, il va sans dire que notre traversée du Gulf Stream s'est faite dans la plus grande facilité, c'est-à-dire avec des vents de l'est de 10 noeuds et un ciel ensoleillé. Et en plus, les dauphins sont venus virevolter encore une fois au devant du voilier pour nous dire au-revoir; quel spectacle auquel nous ne nous lassons pas de regarder avec joie.



WOW ! Tout un choc...! Après les îles désertiques, nous voici rendus au pays des gratte-ciels, de l'extravagance et de la surabondance. Sur les conseils de Daniel et Lorraine du voilier Guyanne, nous avons jeté l'ancre au sud de Belle Isle, entouré de merveilleux complexes résidentiels/condos de luxe, au bout de la fameuse Lincoln Road à South Beach, Miami. De plus, notre mouillage nous offre une vue superbe du centre-ville de Miami, abondamment éclairé le soir, et des installations portuaires pour les compagnies de croisière.

Incroyable tout ce changement à seulement quelques heures de distance; Nous nous sommes dirigés à vive allure vers la grande épicerie Publix où nous avons été émerveillés devant toute cette variété de nourriture étalée à profusion.

Après une longue période de sevrage de magasinage, nous nous sommes régalés sur la Lincoln Road, rue piétonnière remplie de boutiques et restos des plus branchés de South Beach.

L'architecture art-déco des hôtels des années 50 a été très bien restaurée, ce qui nous ramène à une autre époque. Nous avons bien apprécié le fait de souper dans les restos, question de se soustraire de la corvée des repas et de la vaisselle.













Un tour de ville (autobus/bateau) s'impose dans ce magnifique endroit, pour connaître davantage son histoire, ce que nous avons fait et qui fut très intéressant (voir album-photo).

mercredi 11 mars 2009

Nos dernières escales aux Bahamas

De retour à Nassau (3 mois jour pour jour que les dames sont arrivées), nous avons eu le plaisir de renouer avec Nicole et Yvon du catamaran Zénith, avec lesquelles nous avons pu partager un délicieux repas au restaurant chinois en face de leur marina; ce fut tout un changement de menu que celui que nous préparons à bord. Grâce à eux, nous avons pu prendre nos douches à l'eau chaude à leur marina, ce qui n'était pas arrivé depuis 3 mois... Quel luxe! Ce fut le dernier endroit pour nous ravitailler et acheter nos derniers souvenirs des Bahamas.

Profitant des vents faibles du nord-est prévus pour la prochaine semaine, nous avons fait une navigation de 7 heures jusqu'à Chub Cay dans les Berries Islands, escale de quelques heures car le lendemain, nous quittions cet endroit tôt le matin en direction de Cat Cay (plus précisément Gun Cay), qui fait partie des Biminis Islands. La distance parcourue représente environ 73 milles nautiques avec des vents variant de 5 à 10 noeuds, ce qui nous a permis de vivre une navigation de nuit, au moment exact de la pleine lune, et un ciel sans nuage, de toute beauté. Cette traversée du Bank, dans seulement 10 pieds d'eau, et cette lune qui nous éclairait la voie fut pour tous une expérience exceptionnelle. Après ces 24 heures de navigation, nous avons mouillé l'ancre dans Honeymoon Bay pour un repos bien mérité.

Dernière occasion pour aller taquiner la langouste et les poissons, nous nous sommes donc empressés de revêtir nos habits de plongée et profiter également de cette belle eau chaude et cristalline qui ne cesse de nous éblouir. Après seulement quelques minutes sous l'eau, nous avons vite remarqué que ces lieux étaient grandement occupés par une panoplie d'espèces de requins, tels que Spinner Shark (requin à pointes noires), Sandbar Shark, Lemon Shark, etc. et aussi quelques timides barracudas et bien sûr, des poissons de coraux. Comme les langoustes et les poissons comestibles étaient inexistants, pourquoi ne pas tenter notre chance à capturer un requin? ? ?

Et nous voilà partis avec notre pneumatique et notre canne à pêche avec quelques poissons comme appâts, tout enthousiastes et excités de capturer ce poisson tant craint par les gens. Après plusieurs heures au chaud soleil dans le dinghy, sans aucun résultat, nous avons constaté dès notre retour que les requins se faisaient plus présents autour de notre voilier, donc il était plus facile pour nous de taquiner ce squall directement à partir de notre plateforme arrière. Après quelques échecs (car lorsqu'un requin était solidement crocheté par un de nos hameçons, il réussissait à couper avec ses dents notre filament d'acier de 80 lbs. test en effectuant une sortie spectaculaire hors de l'eau), nous avons dû modifier notre approche, soit celle de doubler nos fils d'acier en souhaitant que ce soit un requin de plus petite taille qui prenne l'appât.

Durant la journée, plusieurs requins sont venus rôder et manger la multitude de morceaux de poissons que nous avions disposés tout autour du voilier; cependant, aucun n'a daigné mordre à notre appât. Puis, finalement, 30 minutes avant la préparation du souper (nous nous étions résolus à manger du bon macaroni à la viande), nous avons accroché la ligne sans surveillance afin que tous puissent se laver derrière le bateau. Soudainement, le bruit du reel a retenti, à la surprise de tous. Revirement de situation, tous et chacun ont coordonné leurs efforts afin que nous soyons les vainqueurs de cette dernière bataille. Celle-ci fut de courte durée lorsque le requin alla s'enrouler autour de la chaîne de notre ancre. Tout n'était pas encore gagné; il fallait récupérer notre prise de cette fâcheuse situation tout en demeurant vigilants; ce n'est qu'après une multitude de manoeuvres et de précautions que nous avons pu conclure que nous avions gagné la bataille. Le menu du souper avait changé radicalement et vous devinez que la joie régnait à bord.

Cette capture complète bien notre tableau de pêche dans les Bahamas. Voici le résultat après nos 2 jours de pêche:



Un Lemon Shark mesurant 43 pouces et pesant autour de 30 lbs; à notre grande surprise, c'était une femelle enceinte de 2 bébés requins.

jeudi 5 mars 2009

Eleuthera

Notre premier arrêt à Eleuthera a été à Rock Sound en compagnie de France et Donald du voilier Alto avec lesquels nous avons partagé un excellent repas à petit prix au restaurant de cuisine bahamienne Chez Sammys; le choix du menu comprenait du poulet, du poisson (Grouper) créole, côtes levées sucrées et délicieuses, crevettes, etc., et les accompagnements de pois et riz, salade de choux crémeuse tout à fait savoureuse, sans oublier leur fameux mac'n cheese (macaroni au fromage d'accompagnement, préparé avec du lait évaporé).



Pourquoi ne pas se gâter un peu chez GrandMa's Goodies? Pas chanceux, c'était fermé.

Nous avons été sur le pouce voir le côté atlantique de la côte, ce qui nous a laissé un peu sur notre appétit...la place était envahie de débris et d'algues.





Deuxième arrêt à South Palmetto où se niche un beau resto italien Dolce Vita que nous recommandons; un peu dispendieux par contre. Nous avons été accueillis par Joannie, une Saguenéenne qui y travaille comme hôtesse.





Nous avons mouillé également à Governor Harbor, la ville au mille coqs, et étions le seul voilier dans la baie. Une grande marche nous a dégourdi les jambes et nous a amené vers l'ancien site du Club Med avec sa plage de sable rose. Dommage que l'ouragan Floyd ait dévasté ce petit paradis en 1999. Nous avons participé au Fish & Fry du vendredi soir qui se trouve à être un BBQ sur la plage où se rassemblent principalement les touristes et quelques locaux dans une ambiance très conviviale qui nous a permis de rencontrer plein de gens intéressants. Les gens dansaient nu pieds dans la rue sur des airs de musique variée, soit la macarena, Holiday de Madonna, morceaux bahamiens; la danse en ligne étant très populaire.







Nous avons poursuivi notre route vers Spanish Wells, une île différente des autres par ses moeurs et coutumes; ses habitants sont de race blanche, dont la moitié ont les yeux bleus et cheveux blonds et descendent directement des premiers arrivants. Nous avons appris que les pêcheurs de Spanish Wells étaient les mieux nantis des Bahamas et que la tradition de pêche des lieux se poursuit de génération en génération. Apparemment, les jeunes quittent l'école à 14 ans pour embarquer sur les bateaux de pêche; ils y gagnent un salaire entre $100,000. et $250,000. À 16 ans, ils sont en mesure d'acquérir leur propre bateau de pêche et à 20 ans, ils se marient et achètent leur première maison comptant.... On peut dire que Spanish Wells est une classe à part. Nous avons bien aimé le cachet vieillot de l'endroit et ses petites boutiques sans prétention.





Le plus beau souvenir d'Eleuthera est sans contredit celui d'avoir navigué en compagnie de dauphins et ce, à deux reprises. Ces moments magiques nous ont émerveillés et redonnés notre coeur d'enfant. Contentement sans égal de les voir danser et s'amuser tout autour de l'étrave, et même prendre le temps de se retourner de côté pour nous regarder dans les yeux. Ils sont si mignons!


jeudi 26 février 2009

Cat Island (suite) / Half Moon Cay

La visite de l'île se poursuit plus au nord. Contrairement à ce que disent nos guides nautiques, ce n'est que des villages tout délabrés que nous rencontrons sur notre route; malgré tout, les insulaires sont d'une extrême gentillesse, très souriants et toujours prêts à nous rendre service.

Nous quittons donc Cat Island sans regret en direction de Half Moon Cay. La pêche à la traîne nous donne un beau poisson du nom de Yellow Jack que J-G a attrapé en bricolant un leurre avec un vieux sac de chips ! Comme on dit, le souper est dans le sac...




Nous nous arrêtons près d'une petite île rocheuse pour arranger le poisson et pourquoi pas, aller plonger pour voir si l'on ne pourrait pas accompagner ce repas de langoustes ? Tout le monde a le droit de rêver quoi! L'eau est cristalline et les coraux de toute beauté; normalement, ce n'est pas l'environnement préféré des langoustes, mais pourquoi ne pas tenter notre chance afin d'attraper de beaux poissons? Et soudainement... un comité d'accueil nous est apparu, composé de dix-huit jeunes barracudas et d'un requin à pointes noires, juste assez pour écourter notre plongée... Nous relevons donc l'ancre et quittons ce lieu peu invitant pour la mouiller de nouveau un ou deux milles plus loin, et cette fois-ci, près d'une épave. Aucun comité ne se présente et nous reprenons de plus belle notre quête de langoustes tant désirées. Il faut dire que cela faisait un certain temps que nous n'en avions pas mangées. Il s'est avéré que cette épave, enfouie environ à 17 pieds de profondeur, recelait un trésor qui s'est révélé à nous sous forme de plusieurs belles grosses langoustes. Une entre autres a dû être immobilisée avec 2 harpons pour l'empêcher de s'enfuir. Nous avons prélevé juste de quoi faire quelques bons repas (3 langoustes) pour donner la chance aux suivants.



Half Moon Cay nous réserve tout une surprise. Cette île a été achetée par Holland American Cruise Line qui en a fait un des endroits les plus prestigieux, ce qui leur a valu de nombreux prix dont celui de la plus belle île privée et ce, depuis les six dernières années.

Comme nous arrivions, le bateau de croisière quittait les lieux et nous avons pu visiter cette île en toute liberté car nous étions seuls avec quelques Bahamiens travaillant sur ce magnifique site. Nous avons pu constater que les aménagements étaient à la hauteur de la clientèle pour croisiéristes de luxe, soient des cabines privées sur la plage, boutiques, buffet, centre de massages, et plusieurs choix d'activités, etc. Cependant, cette quiétude des lieux ne nous a pas permis de profiter de tous ces avantages car tout était fermé.





Un deuxième voilier a jeté l'ancre près de nous et à notre grande joie, il s'agissait de France et Donald du voilier Alto. Un souper collectif fut vite organisé. Tôt le lendemain matin, deux énormes paquebots pointent en notre direction juste au moment où nous étions en préparation pour notre départ vers Eleuthera. Impressionnant de voir l'organisation mise en place pour transporter ces 4,000 passagers (2,000 pers. par bateau) et leurs victuailles sur les installations de ce complexe d'un rare beauté. Nous avons pris la fuite en se faufilant entre ces 2 mastodontes; photo ci-jointe prise par Alto.

mardi 17 février 2009

Cat Island


C’est en grande partie à moteur que nous avons fait le trajet entre Conception Island et Cat Island et le plus malheureux, c’est que nous avons perdu un leurre, tout le filament et brisé la ligne de J.-G.; nous soupçonnons un très gros poisson car jamais il ne nous a donné la chance de le voir !

Nous pouvons décrire cette île comme celle dont la végétation est la plus luxuriante comparée aux autres que nous avons visitées jusqu'à maintenant et plusieurs variétés d’oiseaux y sont omniprésentes. La visite de l’ermitage du défunt père Jérôme sur le mont le plus élevé des Bahamas (208 pi.), Alvernia s’est avérée des plus intéressante et nous a fortement impressionnés par son architecture. Nous avons fait la connaissance d’une Bahamienne qui l’a personnellement connu et nous a divulgué que ses sermons étaient très courus par les insulaires.