lundi 29 septembre 2008

Souper à Worton

Grosse attente


Bonjour à tous, juste pour vous dire qu'il y a beaucoup de gens qui nous poussent à écrire et à mettre notre blog à jour. Il nous est parfois très difficile de trouver un peu de temps à faire de la composition et nous ne sommes quand même pas des écrivains, mais juste un mécano et un électricien. Non, la vie n'est pas facile, il ne me reste que 11 mois et 2 semaines de congé, ouf ! nous allons faire un petit effort et vous écrire un peu. Bon là, c'est assez, tenir l'antenne wifi, mon drink, Bye-bye!

Nous, les puceaux de la mer…nous nous sommes bien faits dépucelés


Mercredi 24 septembre 2008
Nous voulions vivre le feeling de la mer, et cela nous a poussé à aller voir même si Monsieur Météo nous le déconseillait fortement; cependant, nous n’en pouvions plus d’attendre.

Donc, on se prépare pour cette mémorable rencontre, installe les lignes de vie, harnais, dinghy et moteur bien attachés sur le pont, fait du rangement partout à l’intérieur, établit notre route et surtout, on se concocte un beau lunch pour les 24 prochaine heures de cette initiation tant attendue.

Peu après le dîner à 13h20, nous levons l’ancre et les voiles se déploient au vent de l’est qui souffle à 10-15 nœuds. Tiens, tiens, prévision météo erronée ? Après avoir tiré quelques bords à l’entrée du port de New York (2 heures), nous mettons finalement le cap au sud. Avec ce soleil qui brille, Guy applique du lipstick sur ses lèvres comme son épouse lui dit souvent. Les vagues sont belles et le voilier les prend bien; c’est très « plaisant » quoi, deux larrons en foire. Tout va bien jusqu’au moment où l’on met le pied à l’intérieur et en plus j’étais tout fier d’aller vider le réservoir septique à la mer. Après quelques minutes la tête dans les équipets pour vérifier des fuites potentielles, le mal de mer se fait sentir et au même moment, une odeur du réservoir effleure mes narines et là, je ne peux que courir à l’extérieur aller nourrir les petits poissons…pourtant, j’avais pris deux gravols avant de partir ? L’effet ne dure que 4 heures et elles étaient passées.

L’heure du crépuscule arrive succédant au magnifique coucher de soleil. Je prends des gravols pour enlever cette boule dans l’estomac, la lourdeur dans les jambes et cette fatigue qui m’empêche de bien apprécier cette initiation. Dix minutes plus tard, les gravols sont offertes gratuitement aux poissons, encore un cadeau de Guy.

Le vent se lève un peu plus, nous réduisons la voilure et notre vitesse se maintient autour de 7 nœuds. Les étoiles apparaissent et le spectacle est tout à fait grandiose, surtout lorsqu’on est couché sur le banc, épuisé par les deux heures de barre que nous venons de faire, à toujours corriger la trajectoire du voilier qui est malmené de tous les côtés par des vagues que nous ne pouvons voir, sauf à l’occasion dans le noir, nous apercevons de l’écume blanche qui se rapproche.

À la barre, notre attention, notre équilibre et nos bras sont mis à contribution au maximum pour garder le cap. Le seul bon point d’être à la barre est que pendant ce temps-là, la boule à l’estomac et les autres symptômes sont moins apparents.

Le jour se lève et enfin, nous pouvons voir notre agresseur, plutôt notre initiatrice et l’on constate qu’elle porte son costume sado maso, elle nous fouette maintenant avec des rafales de 45 nœuds, nous roue de coups de tous bords tous côtés. Nous ne voulions pourtant qu’une petite AVENTURE, comme c’est écrit sur la bôme !

Nous devons réduire d’avantage notre voilure car le voilier est très difficile à tenir. Notre plan consiste à rentrer le reste de la grande voile et de sortir seulement un petit bout du génois. Je démarre le moteur et Jean-Guy va au pied du mât et procède à la manœuvre. Pendant que je fais grimper le voilier sur le haut des vagues face au vent, un son d’alarme retenti, c’est le contrôleur de la pression d’huile qui crie…je regarde à plusieurs reprises pour en être bien sûr. Jean-Guy vient tout juste de réussir à descendre la voile, mais il éprouve des problèmes à attacher la voile sur la bôme qui se dandine de gauche à droite tel un cheval sauvage qui ne veut pas qu’on lui mette sa monture. Je lui crie de venir me voir et lui explique la situation; nous arrêtons le moteur et rapidement, remettons le voilier vent arrière. Finalement, J-G réussit à bien attacher la voile. Sans voile, Island Girl avance quand même à 6 nœuds dans cette mer bouillonnante.

Maintenant, il faut sortir un petit bout de génois qui nous permettra de mieux contrôler notre cap. J-G s’installe donc et procède à la manœuvre, mais la force du vent fait que l’enrouleur glisse et c’est tout le génois qui sort et fasseille comme un drapeau et risque de causer du dommage au gréement. Une écoute du génois vient frapper le dodger et fait éclater un mica. J-G tente à plusieurs reprises d’enrouler le génois mais à chaque fois, il se déroule de nouveau. Inutile de vous dire que J-G est exténué après ses multiples tentatives et n’a tout simplement plus de force pour tirer sur les cordages. Je prends la relève et tente la manœuvre, mais rien à faire, le génois a trop d’emprise dans le vent. Comme nous sommes vent arrière, J-G redémarre le moteur afin de minimiser la force du génois sur l’enrouleur et cela semble fonctionner un peu. Afin que l’enrouleur ne glisse plus lors d’une prochaine tentative, je me dirige à la proue pour freiner l’enrouleur; au fur et à mesure que je vais enrouler le génois, l’opération fonctionne et le génois est tout rentré avec les dernières forces qu’il me restait. Le moteur dans cette direction tient bon, aucune alarme, exténués tous les deux, plus question de sortir de voile, le reste du trajet se fera au moteur, s’il tient bon.

Changement de cap, il nous faut contourner la pointe de Cape May entre les hauts fonds et aller se mettre à l’abri. Quelques heures plus tard, nous jetons l’ancre dans le Cape May Canal dans une eau calme, enfin !

L’intérieur du voilier est dans un tel désordre, tout traîne par terre, même le laptop sur la table à carte a pris le bord. Tout est mouillé, nous rangeons l’essentiel, nous changeons notre tenue avec du linge bien sec et mangeons quelques bouchées avant d’aller s’étendre un peu. La corvée « Qualinet » se fera le lendemain. Nos épouses ne seraient pas bien fières de nous là.

vendredi 26 septembre 2008

belle bôme grace à Jean


Un grand merci à notre ami Jean Bédard qui a confectionné notre lettrage que nous avons mis sur notre bôme. Même la grande dame derrière semble approuver ce beau travail de professionnel en levant le bras.

Merci Jean
Pour ceux qui désirent se procurer du lettrage, vous pouvez contacter Jean à l’adresse courriel suivante : jbduke2@hotmail.com

Week end de rêve à New York



Quel merveilleux week-end à New York. Nous sommes arrivés jeudi après-midi avec un courant de marée descendante de 3 nœuds et un vent du nord de 20 noeuds, ce qui a mis un peu d’action au moment de jeter l’ancre. Nos «Douces» sont arrivées samedi toutes pimpantes, enjouées et heureuses de retrouver leur bateau, oups ! plutôt leur conjoint. La température était parfaite : plein soleil pour ces trois jours à visiter Manhattan à pied, en métro, en autobus et même en bateau. Petite escapade à Time Square pour voir le monde, la mode et faire des achats. Marjo et Jean-Guy partent à la rencontre de la sœur à JG qui se trouve à NY, car elle vient de terminer une croisière. Claudette et Guy vont admirer NY du toît du Rockfeller Center puis se gâtent avec un souper sur la terrasse du Rockfeller Center en face de la belle statue… La chance comble Claudette: elle obtient des billets pour la pièce de théâtre « Phantom of the Opera » qu’elle rêve de voir depuis longtemps. On se reparle après notre prochaine étape qui devrait ressembler à une escale à Sandy Hook et à notre première sortie en mer, notre baptême.

mardi 16 septembre 2008

Navigation sur la Hudson!

Nous sommes à environ 80 milles au nord de New York. Nous profitons des marées descendantes pour naviguer, ce qui nous fait gagner en vitesse, et nous nous arrêtons à la marée montante. Nous avons expérimenté la navigation de soir sur la Hudson, FANTASTIQUE.



lundi 15 septembre 2008

Belle Job


Aujourd'hui nous avons remâté le voilier; donc demain, nous allons pouvoir faire route vers New York à voile si le
vent nous le permet. Nous sommes à Castleton et il nous reste 130 milles nautiques pour nous rendre à New York. Si tout va bien, nous devrions y être pour jeudi soir, prêts pour notre rendez-vous galant de samedi.

dimanche 14 septembre 2008

Le grand départ

Vendredi 12 septembre 2008
Après avoir fait les derniers achats et placé le voilier, nous quittons le mouillage
à 17h00 pour y revenir à 17h30 car à la sortie de Monty's Bay, les vagues sont trop
fortes pour un voilier qui a son mât à l'horizontale. À 22h le vent a baissé et nous
faisons une autre tentative et cette fois, c'est la bonne. Nous devons nous mettre à l'abri au nord de Providence Island à 01h00 du matin car le vent a repris mais seulement pour quelques heures. A 05h00, le vent est assez faible et nous reprenons
notre chemin pour s'arrêter après avoir passé l'écluse No. 12 de Whitehall. Il est 16h30 quand nous accostons au quai municipal. voir album photo.

mardi 2 septembre 2008

Clo di_vague

lundi 1 septembre 2008

Démâtage & week-end réussi


Une grosse fin de semaine du Travail bien remplie, nos dames se sont affairées à l'intérieur (malgré la belle température) à poursuivre le rangement et de notre côté, Jean-Guy et moi, nous nous sommes occupés du démâtage, avec l'aide de Marjolaine et de Claudette à l'occasion, car malgré le soleil qui brillait, il y avait un fort vent qui nous a rendu la tâche un peu plus compliquée et tous ces bras n'étaient pas de trop pour stabiliser le mât. La dynamique était à son meilleur, surtout au 5 à 7. Voir album photos .
Lien vers Démâtage