mardi 12 mai 2009

Atlantic City, New Jersey



Cette ville nous a laissé sur notre appétit; nous nous attendions à trouver une similude avec les casinos de Las Vegas… ! La première visite de Claudette date de 30 ans, seuls les hôtels ont poussé comme des champignons avec de faux décors (rien de clinquant), le reste est demeuré intact. De plus, les machines à sous ne furent pas très généreuses. Notre repas au buffet « all you can eat » de l’hôtel Trump Plaza n’était pas à la hauteur; il s’agit en fait d’une cafétéria très ordinaire; pas du tout les belles banquettes et l’ambiance « cozy » et feutrée à laquelle nous nous attendions…

Les marches sur le boardwalk nous ont dégourdi les jambes et nous ont fait découvrir un secteur dans les rues avoisinantes de « factory outlets » de grandes marques reconnues à moindre coût, ce qui nous a encouragé à dépenser un peu plus. Il faut également mentionner que le « Pier Shops », immense quai aménagé en boutiques luxueuses et restaurants, avec son spectacle musical de jets d’eau, en vaut le détour. Lorsque nous déambulons dans les allées du dernier étage, les vitrines nous offrent une vue grandiose sur la mer, la plage et la ville, de toute beauté. Il s’y trouve des petites chaises de plage avec du sable tout le long des vitrines pour nous permettre de faire une petite pause.



Nous avons bien apprécié le fait d’être à quai à la Trump Marina, ce qui a grandement facilité nos déplacements, faute de moteur hors-bord et nous a permis de se doucher et faire du lavage.

Une fois notre pièce de moteur reçue, il n’en fallait pas plus pour nous inciter à quitter le soir même en direction de New York. Cette sortie en mer de 16.5 heures fut confortable, les vents du sud-est variant de 8 à 20 nœuds. Cependant, la température affichait un 13 degrés, ce qui est très frisquet sur l’eau.

Lorsque la lune a bien voulu éclairer notre parcours, Claudette a pu constater qu’il y avait une énorme bouée de 8 pi. hors de l’eau, à moins de 100 pi. de nous, ce qui lui a donné juste assez de temps pour effectuer un coup de barre, les yeux exhorbités et le cœur battant la chamade. Après vérification, cette bouée non éclairée n’apparaissait pas dans nos cartes marines, bizarre…mais surtout, surprenant!!!



L’entrée au port de New York a été facilitée par le fait que le trafic était pratiquement inexistant; seuls quelques gros-porteurs étaient ancrés près du canal de navigation, sans plus. Cette entrée marque la fin d’une grosse étape de notre voyage, la mer étant maintenant derrière nous.